mercredi 28 mars 2012

Les Gorilles......La Force Tranquille

 Les Gorilles......La Force Tranquille
Gorilla mother and baby at Volcans National Park
 
Les gorilles sont les plus grands des singes et les plus forts du monde
Un mâle adulte sauvage peut peser trois fois plus qu'un homme ; les femelles, par contre sont beaucoup plus petites.
Ils marchent généralement à quatre pattes. Les plus petits grimpent aux arbres.
Les gorilles vivent en groupes familiaux composés d'un grand mâle de plusieurs femelles et de jeunes. Le gorille n'est pas un animal féroce.
Les 2 espèces de gorille sont :
- les gorilles de plaine
- les gorilles de montagne.
Celui de montagne est plus fort que celui de plaine.
Ils ne vivent qu'en Afrique .
Ils habitaient jadis un territoire d'Afrique beaucoup plus étendu.
Les gorilles de plaine vivent au Gabon, au Cameroun et au Congo.
Les gorilles de montagne vivent au Zaïre c'est là qu'on pourra en trouver le plus.
On peut trouver les 2 espèces de gorille dans la même zone.
Il mange des feuilles, des bambous, des écorces, de la sève , des baies, du céleri sauvage, des chardons, des orties, du persil géant, des bruyères sauvages.
Il peut avaler de 10 à 20 kg de nourriture par jour.
- Le gorille se reproduit peu puisqu'une femelle ne donne naissance qu'à un bébé tous les quatre ans.
Le bébé gorille est ultra-fragile.
2 - Ensuite, leur territoire rétrécit car il est transformé en zone agricole même dans le parc qui leur était destiné.
3 Les gorilles sont aussi chassés par des braconniers pour leur chair. Leur viande est vendue sur les marchés.
Ces trois raisons font que le gorille est une espèce menacée.
Le petit gorille reste bien au chaud, dans le ventre de sa maman pendant huit mois et demi .Puis sa mère lui donne la tétée.
Petit à petit, il commence à manger des tiges de plantes et des feuilles. Ainsi il apprend à connaître ce qui est bon pour lui.
Les cousins du gorille sont les macaques, les chimpanzés, les babouins et les orangs-outans.
Ils sont tous plus petits que le gorille et ne vivent pas de la même façon que lui .


Vidéo de  "

Gorille célèbre Koko
 
née le 4 juillet 1971 à San Francisco en Californie, est une femelle gorille vivant en captivité et connue pour être capable de communiquer en langue des signes. Elle a été dressée par l'éthologue Penny Patterson. 
Selon celle-ci, Koko maîtrise plus de 1 000 signes différents, dont 500 couramment, issus de la langue des signes américaine

Koko Relaxes with her New Friend, Tiger © Ron Cohn   
 Ensemble, elles ont connu épreuves et victoires et sont maintenant mondialement connues.
 
Les travaux de Penny Patterson de l’université Stanford, commencés en 1972, ont prouvé que l’on peut apprendre à un gorille des éléments de communication avec l’homme, en l' occurrence le langage des signes.
Le gorille femelle Koko, que l’on voit ici bébé, connaissait, en 2005, plus de 1000 signes du langage des signes américains. 

Koko bébé

En 2004, à la grande surprise de ses "éducateurs", elle a su exprimer une douleur dentaire en montrant sa bouche et le signe "mal", puis en indiquant à plusieurs reprises, sur une échelle de douleur de 1 à 10 que lui avaient exposée les soigneurs, la zone comprise entre 7 et 9
 
Signe - LOVE
 
Quelques passages de livres mentionnant Koko

Un extrait du livre
 « Les animaux ont-ils une âme ? » de Gary Kowalski
page20/21

(...) D'autres animaux ressentent-ils le chagrin ? Nous savons, bien sûr, que les gens pleurent leurs animaux familiers. Les fidèles de ma congrégation viennent souvent chercher un réconfort près de moi quand leurs compagnons animaux disparaissent. La perte d'un chien ou d'un chat peut être un choc qui nous attriste forcément. Mais je fus vraiment stupéfait lorsque j'entendis pour la première fois l'histoire de Koko, un gorille pleurant son chaton familier. Elle m'a convaincu que la mort suscite des sentiments profonds chez les animaux comme les hommes.
Koko, un gorille femelle des plaines, a été pendant presque vingt ans le sujet de la plus longue étude du monde sur le langage des primates. Au lieu de mots, elle communique par un langage de signes appelé ameslan (abréviation de American Sign Language). Son professeur, le docteur Francine Penny Patterson de la Gorilla Foundation de Californie, lui a appris à maîtriser un vocabulaire de plus de 500 mots. C'est ainsi que Koko informa Penny qu'elle voulait un chat pour son anniversaire. Pour le mot chat, elle imite les moustaches en mettant deux doigts en travers de ses joues.
Un jour, quelqu'un apporta une portée de trois chatons à Woodside où vit Koko, en Californie. Les chatons avaient été abandonnés à la naissance. Leur "mère adoptive", un terrier, les avait allaités pendant le premier mois de leur vie. Les manipulant avec la délicatesse particulière aux gorilles, Koko choisit l'un d'eux, un petit chaton gris sans queue. Elle baptisa son petit ami "All Ball" ("tout en boule").
Koko était heureuse avec son chaton, le reniflant et le caressant doucement. Elle le transportait sous le bras et, essayant de le traiter comme un bébé gorille, elle eut la surprise de découvrir que les chatons mordillent. Quand All Ball la mordait, elle faisait le signe "sale" et "WC", expressions habituelles de sa désapprobation. En peu de temps, Koko demandait au chaton de la chatouiller - un des jeux favoris des gorilles. "Apparemment, Koko croit que les chats peuvent faire la plupart des choses qu'elle fait elle-même", déclare Penny. "Doucement/bien/chat", disait Koko.
Mais All Ball s'échappa une nuit de la fondation et fut écrasé par une voiture. Quand Koko apprit l'accident, elle réagit d'abord comme si elle n'avait pas entendu ou pas compris. Puis quelques minutes plus tard, elle commença à gémir avec des sanglots aigus. Par la suite, lorsqu'on mentionnait le chaton, elle répondait "triste/sourcils froncés" et "sommeil/chat". Pendant environ une semaine après le décès de All Ball, Koko gémit chaque fois qu'on parlait du chaton.
Il était clair que le chat lui manquait. Mais que comprenait-elle de ce qui était arrivé ? Heureusement, il était possible de le lui demander. Maureen Sheehan, de la Gorilla Foundation, interrogea Koko sur ses sentiments vis à vis de la mort.
"Où vont les gorilles quand ils meurent ?", demanda Maureen.
Koko répondit : "Confortable/trou/au revoir" (en faisant le signe pour embrasser une personne qui s'en va).
"Quand est-ce que les gorilles meurent ?", demanda-t-elle ?
Koko répondit : "Ennuis/vieux."
"Quand les gorilles meurent, sont-ils heureux, tristes, effrayés ?"
"Sommeil", répondit Koko.
Quand un être cher meurt, non seulement les gorilles le pleurent ; mais ils peuvent, comme les humains, réfléchir à leur propre mort. (...)

Koko and Smokey 

 Koko, le gorille qui parle

 

source :  http://vegane.blogspot.fr/2009/01/documentaire-koko-gorille-patterson.html