Les Oeufs de Fabergé ont fait connaître dans le monde entier le nom de leur créateur.
Peter-Karl Fabergé est né en 1846 à Saint-pétersbourg dans une famille de bijoutiers protestants.
Peter-Karl Fabergé est né en 1846 à Saint-pétersbourg dans une famille de bijoutiers protestants.
Après avoir fait son apprentissage auprès des plus grands joailliers d’Europe, Peter-Karl Fabergé reçoit en 1882 la médaille d’or de l’exposition Pan-Russe. Il se fait ainsi remarquer par la Cour et obtient le "Privilège de Fournisseur de la Cour" en 1884.
Nous sommes en 1885. Le Tsar Alexandre III s’apprête à fêter la Pâque, mais cette année-là marque aussi son 20e anniversaire de mariage avec Maria Fedorovna. Pour souligner l’occasion, il commande alors un cadeau exceptionnel à un jeune joaillier, Pierre-Karl Fabergé, dont les créations plaisent à l’impératrice.
Le premier Œuf commandé à PETER-KARL FABERGE dit "à la poule" ; sans poinçon. Collection Forbes, New York |
L’œuf à la poule est livré à sa majesté le jour de Pâques et, à son ravissement, ce qui a l’air d’être un simple œuf s’ouvre pour révéler une surprise: un jaune qui contient une poule aux yeux de rubis. Maria Fedorovna est ravie et Alexandre III décide alors de nommer Fabergé fournisseur officiel de la Maison impériale et de lui commander un oeuf par an.
Seules conditions: l’œuf doit être unique et il doit aussi renfermer une surprise digne d’une impératrice.
La tradition des œufs Fabergé et née et elle sera poursuivie par Nicolas II, jusqu’en 1917, qui en offrira un à sa mère – devenue veuve en 1894 – et à sa femme Alexandra Fedorovna tous les ans.
En 1885, le tsar Alexandre III commande un œuf en joaillerie à la Maison Fabergé. Il s’agissait d’un présent destiné à son épouse l’impératrice Maria Fedorovna pour les fêtes de Pâques. C’est ainsi que Peter-Karl Fabergé a créé le premier des célèbres "œufs de Fabergé".
C'est justement ce dernier objet en or massif qui est à l'origine des célèbres oeufs impériaux russes que l'on doit à l'imagination de Peter Carl Fabergé, orfèvre du Tsar. En effet, une princesse danoise - Dagmar - épousa le Tsar Alexandre III, prenant le nom de Maria Feodorovna, et décrivit à son mari cet objet qu'elle avait admiré, au château de Rosemborg à Copenhague. Elle en fit la description avec un tel enthousiasme et une telle nostalgie que celui-ci en commanda un tout à fait identique à l'orfèvre de la cour impériale, Peter Carl Fabergé (1846-1920). On était en 1885 : dès lors, tous les ans à Pâques, inventa une nouvelle merveille, de plus en sophistiquée, et l'offrit à sa souveraine.
Cette tradition plaisait beaucoup à Nicolas II qui, couronné en 1896, offrait de splendides exemplaires à sa mère et à son épouse, et on estime qu'entre 1885 et 1916, pas moins de 56 joyaux sont sortis de l'atelier magique de Fabergé. Ces objets précieux et délicatement ouvragés recelaient toujours un secret qui était révélé au moment de la livraison.
Avec le temps, la fabuleuse collection des Romanov a été dispersée. Une dizaine de ces oeufs de Fabergé sont au Kremlin, deux autres appartiennent à la reine Elizabeth II et 12 autres ont été achetés par Malcom Forbes, éditeur et écrivain américain.
Il arrive que quelques-unes de ces oeuvres exceptionnelles apparaissent sur le marché international de l'art et atteignent des prix vertigineux : la dernière vente remonte à 1994, quand Christie's adjugea le Winter Egg pour 3,5 millions de livres.
Ces chiffres tout à fait prodigieux se justifient par le fait que ces objets sont de véritables chefs-d'oeuvre, encore que de petite taille.
Les Oeufs de Fabergé.
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